mercredi 9 décembre 2009

Le mandala



 Le mandala
En tibétain, mandala se dit "Kyil-Kor", ce qui veut dire à peu près centre-périphérie. Alors que le pourtour est perceptible par les sens et se définit dans le temps et l'espace, le milieu, le centre reste un mystère - intemporel, sans espace, échappant à toute représentation. Dans le bouddhisme tibétain, ce milieu mystérieux représente le commencement et la fin de tout ce qui est. Avec son langage imagé, le mandala est donc une carte géographique pour la compréhension de l'univers et en même temps du paysage intérieur de l'âme humaine.
Partis de l'Inde, le mandalas est aujourd'hui un mode de méditation et un art pratiqué dans le monde entier. Le mandala est une création géométrique généralement  symétrique élaborée autour d'un point central qui s'inscrit dans un cercle et situe son réalisateur et méditant par rapport à l’univers c'est-à-dire en son centre.
Son origine est spirituelle et cosmique. Il reflète la structure concentrique de l'univers. A l'origine, le mandala  contient des représentations des divinités du Bouddhisme et peut  inclure des représentations d'animaux, de lettres, de monstres, de dieux, ordonnancées dans un cercle. Il signifie littéralement "cercle" en sanskrit mais il désigne plus largement un objet de support pour concentration la et méditation. Le mandala est le miroir de la structure concentrique de l'univers contenant  la représentation des déités bouddhiques.
Il existe deux sortes importantes de mandalas : le mandala du bouddhisme et le mandala du tantrisme. Dans les deux cas il est la représentation cosmique de l'univers et des dieux.
En résumé il s’agit d’une figuration à connotation ésotérique et universelle destiné à permettre à son réalisateur ou à ceux qui l’observent avec concentration, de restaurer la véritable nature de leur esprit au sein de l'univers. Les plus connus sont le Guhyasamaja, le Kalâchakra, le Bardo, la Roue de la Vie, ceux d'Hevraja, Chakrasamvara,
Mis en œuvre et selon des règles très précises, il réalise comme support de méditation l'évocation d'une déité ou divinité sous la direction d'un lama détenteur de la tradition impliquée. Pour concrétiser l'impermanence des choses et des phénomènes, il est détruit après le rituel, et la coutume veut qu'on le disperse dans le cours d'eau le plus proche.
Le mandala est composé d’éléments multiples circulaires et carrés; il en existe cependant qui ne sont formés que d'un genre de contour, soit circulaire, soit carrée. Il en est de très simples  (avec un idéogramme, une fleur de lotus, un vajra...) comme de très complexes (avec des centaines de bouddhas, de divinités, toute une lignée de lamas...), des monochromes et des richement polychromés; on en trouve des quadruples sur le même Tangkha ou la même représentation et cas extrême, des mandalas de mandalas (4 + 1 central).
Normalement, trois cercles concentriques (celui du Kalâchakra en compte 6) englobent la représentation centrale carrée. Ils symbolisent les trois corps : Dharmakâya - Sambhogakâya - Nirmânakâya, à savoir ceux essentiel, de rétribution et de transformation,  ou, selon une autre vision : la naissance spirituelle, l'éveil et la connaissance.
La représentation carrée (parfois circulaire) englobée dans des cercle sont sensés définir le «temple de l’être humain». Cette représentation dispose de quatre portes situées aux 4 points cardinaux « en n'oubliant pas qu'on rentre par l'Est » et d'un rond ou carré central où la déité / divinité, à laquelle le mandala est dédié, figurant dans ses attributs habituels. Ces portes symbolisent les quatre libérations, ou moyens de vider l'esprit de toute pensée « en entrant à l'est » pour réaliser le Samâdhi au nord.
Dans l'iconographie tibétaine, on trouve couramment des mandalas dédiés aux cinq Jinâs ou principe cosmique de Sagesse appelés aussi confusément par amalgame avec la méditation, Dhyani-bouddha. Ils sont respectivement :
- Aksobhya à l'Est - Mi-bskyod (khrugs)-pa - Colère - sagesse du grand miroir / âdarça -  éveil spirituel - Est - prise de la terre à témoin - la forme ou rûpa - nains ailés, les kimnara ou l'oiseau Garuda - Kanakamuni  / Vajrapâni - sceptre de diamant - eau - bleu - Buddhalocanâ - on lui associe aussi Prajñâ-pâramitâ - bîja  y  ou hum - localisé dans le coeur, il correspond au toucher et la peau
- Ratnasambhava au Sud - Rin-c'en-agbyun-gnas - Orgueil - sagesse impartiale et de l'identité / samatâ- l'ascèse - Sud - geste du don ou de la perfection du don - les sensations ou vedanâ - le cheval - Kâshyapa /  Ratnapâni - les joyaux - terre - jaune - Mamakî - bîja ra ou svâ - localisé dans le nombril, il correspond à la vision  et à l'oeil
- Amitâbha / Amitayus - 'od-dpag-med / ts'e-dpag-med à l'ouest (direction de la Terre Pure) - Avidité - sagesse de l'intuition du particulier, de la discrimination / pratyaveksanâ - discernement - Ouest - geste de méditation - les perceptions ou samjñâ - le paon - Avalokiteshvara / Padmapâni - le lotus - rouge - Padaravâsinî ou Pândarâ - bîja ba ou ha - localisé dans la bouche, il correspond au goût et à la langue
- Amogasiddhi au Nord - Don-yod-grub-pa - jalousie - sagesse de la pratique parfaite / krityânusthâna - entrée dans le Nirvâna - Nord - geste d'apaisement, d'absence de crainte - la volition ou samskâra - l'éléphant - Maitreya / Visvapâni - le vajra croisé - vert - Samayatârâ  ou Aryatârâ - bîja i ou hâ - localisé dans les jambes, il correspond à l'odorat et au nez
- Vairocana au Centre Rnam-par-snang-mdsad - Ignorance - sagesse de l'essence du Dharma / suviçuddhadharma-dhâtu - les moyens de salut  - le zénith ou le centre du mandala - geste de la mise en route de la roue de la Loi - la conscience ou vijñâna - le lion - Krakucchanda / Samantabhadra - la roue de la Loi - éther - blanc - Vajradhâtisvarî soit Nâyikâ, Nairâtmyâ... - bîja  a ou om - localisé dans la tête, il correspond au son et à l'oreille. Dans le bouddhisme ésotérique tibétain ou du shingon, il est remplacé par Vajrasattva, sa parèdre peut être alors soit Târa soit Vajra-dhârîvishvarî.
Ils sont censés représenter les remèdes aux cinq poisons ou la réalisation du corps, de la parole, de l'esprit, de la conscience primordiale et de la félicité suprême. Ils sont symboliquement associés aux portes et au centre des autres mandalas, même s'ils ne sont pas réellement représentés. En fin de compte, ils constituent l'exemple du processus de progression et de réalisation contenu dans les mandalas.
il existe des mandalas en trois dimensions, dont certains sont construits en métal - de l'argent le plus souvent - représentent le Mont Méru. Par ailleurs, pour ceux qui fréquentent les temples tibétains, le plus connu est celui du rituel des pujas, constitué de récipients circulaires concentriques et remplis de riz.
« Tant que l'homme n'a pas compris le Silence, il n'a pas communié avec l'Esprit universel et n'est point descendu aux sources de son être »
Il faut éliminer avant tout la confusion et l'agitation chaotique de son mental pour accéder au centre du mandala. De ce fait, le méditant se rend alors maître du "reflet intérieur». « Sois à toi-même ton propre refuge, » ayant appris à te gouverner toi-même : nous avons tous en nous la nature de Bouddha. La méditation est une réintégration de l'être en lui-même. Se changer d'abord soi-même pour changer sa vision du monde. C'est à cela que tend la contemplation attentive et concentrative de tout mandala, naturel ou artistique.








Amitayus : Sutra de Longue vie



 Amitayus : Sutra de Longue vie

Amitayus est le Bouddha de longue vie, du mérite et de la sagesse. En s'engageant dans la pratique d’Amitayus nous pouvons développer toutes ces qualités, qui sont essentielles pour notre développement spirituel, et finalement atteindre l'état immortel de l'illumination.
 Nous pouvons également utiliser cette pratique pour éliminer tous les obstacles qui mettent en difficulté ou en danger la vie des autres.
 Ce texte est extrêmement précieux et puissant. Vous obtiendrez beaucoup d’avantages tant par l'impression ou l'écriture de ce soutra. Ce soutra s'il est écrits en or, peu vous permettre d’obtenir et purifier des montagnes de karma négatif. Le Monastère de Nalanda en imprime un certain nombre chaque semaine pour la réussite de tous ces projets, alors imaginez tous les avantages qu’il vous apporte chaque fois que vous en faites une copie, il est aussi puissant que si vous copiez les 84.000 enseignements du Bouddha.
Il est également un très grand et puissant moyens de purification surtout par son écriture, vous  recueillerez ainsi beaucoup plus de  mérite et vous aidera pour obtenir une longue vie. C'est très bon pour les personnes qui ont une maladie grave et difficile à guérir, mais aussi pour le succès des activités et des projets mondains en cour. Si un projet connait des difficultés, ou s'il est difficile de le mettre en place, si vous avez des difficultés à trouver un emploi où que le travail ne va pas bien, vous pouvez imprimer ou copier plusieurs copies hebdomadaire ou mensuelle mais pas  particulièrement pour les mérites de succès mondains, mais généralement pour le mérite de  les rassembler pour des réalisations et des conditions de pratique du dharma.
 C'est une solution pour le succès et la longue vie. En outre, lorsque vous mourez, vous obtiendrez de renaitre en Terre Pure d'Amitabha.
Gloire au joyau de notre lotus-cœur (sagesse qui est en nous) c’est le mantra d’avancement spirituel en général, le mantra du très puissant. Cherchez vous même dans votre vrai nature cela veut dire que vous avez tout ce qu’il faut pour atteindre votre but.
     

Long Mantra.
 

NAMO RATNA TRAYAYA/ NAMAH ARYA JNANA SAGARA/ VAIROCHANA/ VYUHA RAJAYA/ TATHAGATAYA/ ARHATE/ SAMYAKSAM BUDDHAYA/ NAMAH SARVA TATHAGATEBHYAH/ ARHADBHYAH/ SAMYAKSAM BUDDHEBHYAH/ NAMAH ARYA AVALOKITESHVARAYA/ BODHISATTVAYA MAHASATTVAYA/ MAHAKARUNIKAYA/ TADYATHA/ OM/ DHARA DHARA/ DHIRI DHIRI/ DHURU DHURU/ ITTI VATTE/ CHALE CHALE/ PRACHALE PRACHALE/ KUSUME/ KUSUME VARE/ ILI MILI/ CITI JVALAM/ APANAYE SVAHA/




dimanche 29 novembre 2009

LA GÉNÉROSITÉ.



LA GÉNÉROSITÉ.
Le Don de soi développe la richesse du Dharma et ouvre les portes du bonheur immanent de la connaissance et de la vacuité.
Vénérable Lama Gueshe Samten Tharshin La m’a enseigné de ne jamais rester indifférent devant la souffrance et l’infortune. La générosité la persévérance et la concentration qui relève des cinq vertus transcendantes peuvent nous aider à secourir et protéger les esprits torturés souvent aveuglés par l’orgueil et l’ignorance feinte. Depuis, chaque jour, je fais offrande par la pratique  et le geste de protection du moudra de Tara car, un œil de sagesse brille dans chacune de ses mains.
 Par cette pratique je me purifie des productions  de pensées négatives ; ignorance, désir, aversion, égoïsme et autres causes perturbatrices, car la beauté réelle de la vie est présente en nous et autour de nous. L’important est d’accomplir sincèrement et respectueusement la pratique authentique du Dharma en pleine conscience chaque fois que l’on souhaite renforcer et enrichir notre potentiel de vigilance spirituelle indispensable pour l’accueil de cette dernière.
Vénérable maitre, béni moi maintenant, béni moi rapidement, béni moi tout de suite, guide-moi afin de jouir jusqu’à mon dernier souffle du miracle quotidien de chaque réveil ici et maintenant et dans les vies futures pour œuvrer utilement dans la plénitude de cette très précieuse existence humaine.
Je ne peux que me réjouir du bonheur des autres, pour cela je place dans chaque prière un morceau de mon cœur j’ouvre ainsi mon esprit par le geste du don et du recevoir, je présente chaque jour cette offrande sur l’autel des trois joyaux en confirmant et renonçant totalement ce à quoi je suis attaché : le moi,    l’égocentrisme qui altère la pureté de mes prières, de ma pratique et de mes actes.
 J’exprime en toute simplicité mon intention et mon désir de faire perdurer la tradition et culture tibétaine, terre et peuple béni des dieux, avec les outils nécessaires à la maitrise de l’esprit, légués par deux mille cinq cent ans d’une très riche culture, symbole traditionnel animé d’amour et de paix transmis par les innombrables précieux et très vénérables maitres tibétains.      
La lumière est unique mais se répand en une myriade de rayons vivants et colorés, source d’inspiration spirituelle transcendante, infinie de sagesse et d’esprit éveillé.    





dimanche 22 novembre 2009

NOTRE ESPRIT EST COMME UN CIEL COUVERT DE NUAGES



  C’est grâce à leur compassion infinie qui embrasse tout que les bouddhas ont l’énergie d’agir sans interruption pour le bien des autres. Ils comprennent les causes réelles du bonheur et de la souffrance, et savent exactement comment aider les êtres vivants en fonction de leurs besoins et inclinations personnelles et non de la saisi et de l’incompréhension de notre ego. Les bouddhas ont le pouvoir de bénir l’esprit des êtres vivants, provoquant ainsi la diminution de leurs perturbations mentales et l’accroissement de leurs vertus. Ils ont également la capacité d’émaner d’innombrables formes pour venir en aide aux autres. Parmi toutes les méthodes que les bouddhas utilisent pour aider les êtres vivants, la plus efficace est de leur enseigner comment contrôler leur esprit et comment suivre la voie spirituelle de la libération et de l’illumination de leur choix.
 Le but final du bouddhisme est l’accomplissement de la pleine illumination, ou bouddhéité. Le mot sanscrit « bouddha » signifie « être éveillé » et se rapporte à tous ceux qui se sont réveillés du sommeil de l’ignorance et se sont libérés du rêve des apparences fallacieuses. Puisque nous autres, êtres ordinaires, ne nous sommes pas réveillés du sommeil de l’ignorance, nous continuons à vivre dans un monde d’apparences fallacieuses, semblable au rêve, et ne voyons pas la vraie nature des choses. C’est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes sujets à la souffrance et n’apportons qu’une aide limitée aux autres. En supprimant totalement de leur esprit toutes les traces de l’obscurité de l’ignorance, les bouddhas ont atteint la sagesse omnisciente et la capacité illimitée d’aider tous les êtres vivants.
 Bien que l’accomplissement de notre propre libération de la souffrance soit une réalisation merveilleuse, cela ne suffit pas. Nous ne sommes pas des individus isolés, mais faisons partie de la famille de tous les êtres vivants. Tout ce que nous possédons, ce dont nous jouissons, toutes les opportunités de croissance spirituelle que nous avons, et même notre corps physique, viennent de la bonté des autres. Serions-nous celui qui a échappé seul à la souffrance et qui a abandonné tous les autres à leur destin? Ce serait comme si un homme jeune, emprisonné avec ses parents âgés, arrivait à s’évader tout en laissant ses parents derrière lui.
 Notre esprit est comme un ciel couvert de nuages
, par essence clair et pur, il est obscurci par les nuages que sont les perturbations mentales. Tout comme le nuage le plus épais finit toujours par se dissiper, les perturbations mentales les plus lourdes peuvent, elles aussi, être éliminées de notre esprit. Les perturbations mentales, telles que l’orgueil, le désir et l’ignorance, ne sont pas une partie intrinsèque de notre esprit. Si nous appliquons les méthodes appropriées, elles peuvent être complètement éliminées. Nous connaîtrons alors le bonheur suprême de la plénitude spirituelle de l’illumination.

jeudi 19 novembre 2009

LA RELATION DE MAITRE A DISCIPLE.




LA RELATION DE MAITRE A DISCIPLE.


     Le Bouddha adressa publiquement des éloges à Ananda devant l’assemblée des moines à Jetavana, le déclarant premier dans les domaines de l’érudition, du comportement, de la mémoire, de la détermination et de l’attention. Peu avant le parinirvâna il ajoutera qu’Ananda choisissait toujours le bon moment pour lui amener les visiteurs, et qu’il méritait bien son nom, sachant rendre heureux tous ceux qui venaient le trouver.
Lorsqu’il commença à distinguer dans l’aspect physique de son maître des signes de sa fin proche, Ananda lui fit part de son inquiétude. Le Bouddha aurait alors répliqué qu’il lui avait signalé un jour, par allusion, qu’il pourrait à sa requête vivre un kalpa entier, mais qu'il avait manqué d’intuition et laissé passer l’occasion. Il était bien sûr près du Bouddha à sa mort et se chargea d’organiser les funérailles.
Maitre qu’allons nous devenir après votre départ ? ANANDA : « sois à toi-même ton propre refuge. »
Depuis l’école maternelle jusqu’à l’aboutissement de nos études, nous avons étudié auprès de nombreux enseignants. Sans eux, comment aurions-nous appris à lire, à écrire ou à calculer ? En dehors de l’école, le mot « maître » désigne aussi celui qui nous montre comment faire. Si nous n’avons personne pour nous montrer comment nous y prendre, nous avons beaucoup de mal à réaliser quoi que ce soit.
Il en va de même pour le Bouddhisme. Le pratiquant débutant a grand besoin des conseils précieux d’un Maître. Selon les règles de la discipline monastique, les novices ne peuvent pas quitter leur maître. Même les bhikshus n’ont pas le droit de s’éloigner trop rapidement de lui, de peur que n’ayant pas encore la force suffisante, leur pratique ne dégénère, ou qu’ils ne s’égarent. C’est la raison pour laquelle la place du maître est si importante.
La deuxième raison est l’importance de l’influence du maître : si notre maître est bon, nous deviendrons bons, s’il est mauvais, nous deviendrons mauvais.
C’est pourquoi nous devons être particulièrement prudents dans le choix d’un maître digne de confiance. Le bon choix nous assurera des progrès rapides. Notre aspiration à la pratique risque de dégénérer et nous pourrons abandonner la Voie et éprouver haine et rancœur vis-à-vis de tous les maîtres à la suite d’un mauvais choix.
Comment faire ce bon choix ?
Avant tout, vous devez sincèrement aspirer à la Libération, à l’Eveil. Ensuite, priez les Bouddhas et les Bodhisattvas pour qu’ils nous permettent de trouver un maître parfaitement qualifié. Enfin, ne vous précipitez pas, ne choisissez pas à la hâte. Prenez le temps de faire sa connaissance, de vous renseigner, faites un examen critique.
D’après les « 50 Stances de Dévotion au Gourou » (Gurupancasika) d’Ashvaghosha, un maître qualifié doit posséder les 10 qualités suivantes :
           1. Garder purs ses vœux et engagements,
           2. Pratiquer la méditation et maîtriser la quiétude mentale,
           3. Avoir la Sagesse et avoir dissipé toutes les illusions et les obstacles,
           4. Avoir une connaissance supérieure à celle de son disciple dans le domaine enseigné,
           5. Etre patient et avoir la joie d’enseigner,
           6. Avoir une vaste connaissance des Textes,
           7. Comprendre la vacuité en profondeur,
           8. Savoir utiliser les moyens habiles appropriés en fonction des aptitudes et inclinations      naturelles du disciple,
           9. Avoir une grande compassion envers le disciple,
          10. Instruire les disciples sans se lasser, sans discrimination de leurs niveaux d’intelligence ou de leur rang social.
           11. J’ajouterai, être un bouddhistes du 21ème siècle.
 

     Si vous avez la chance, grâce à l’accumulation de vos mérites antérieurs, d’avoir rencontré un tel maître, empressez-vous de lui exprimer votre dévotion et demandez-lui de vous accepter comme disciple par la pratique quotidienne du dharma, votre engagement et le partage pour  l’enrichissement et le soutien altruiste de la noble sangha (notre petite sangha).
Si vous considérez votre maître comme un être ordinaire, ses enseignements resteront du niveau de l’ordinaire et vous n’obtiendrez qu’un résultat médiocre. Si vous le considérez comme un Bodhisattva, vous recevrez l’enseignement d’un Bodhisattva et si vous le suivez, vous deviendrez vous-même un Bodhisattva. Enfin, si vous considérez votre maître comme un Bouddha, son enseignement sera celui d’un Bouddha et vous deviendrez un Bouddha en suivant ses instructions.
Si vous n’avez pas encore trouvé votre gourou, priez avec sincérité, récitez les soutras, repentez-vous de vos mauvaises actions passées et continuez de chercher. Comme le dit un proverbe tibétain : « Lorsque le disciple est ’mûr’, le maître apparait ».
De nos jours, nous sommes pour la plupart indifférents vis-à-vis de la relation Maître-disciple. Les hommes vont rarement au temple, et s’ils s’y rendent, c’est souvent avec une attitude orgueilleuse : il est rare qu’ils consentent à rendre hommage avec humilité ou à s’abaisser pour demander respectueusement au précieux maître qu’il leur enseigne le Dharma.
Les femmes, au contraire, se rendent fréquemment au temple, mais elles sont souvent en proie au désir, à l’attachement et à la jalousie. Soit elles servent les maîtres en vue d’accumuler des mérites, soit elles viennent leur confier des propos futiles, et ce n’est que rarement qu’elles souhaitent vraiment s’enquérir du Dharma.Tous devront dès lors attendre bien longtemps avant de trouver leur maître ou ami spirituel.

   Plongés dans l’ignorance et la stupidité depuis la nuit des temps, comment pourrez-vous atteindre la Libération sans rencontrer un maître qualifié pour vous guider ?
   Si cela nous satisfait, épanouissons nous dans cette pratique infinie de sagesse, tradition vivante qui nous conduit de manière ultime après de nombreuses années de pratique et de méditation à réaliser que le dharma existe uniquement dans notre esprit et que cet esprit n’a pas de réalité propre. L’esprit humain est apte à comprendre le sens absolu de toutes ces valeurs et pratiques spirituelles qui sont du domaine de l’esprit éveillé de la connaissance supérieure qu’on appelle encore discernement parfait.





jeudi 29 octobre 2009

LE GARUDA ET LES QUATRES DIGNITES







LE GARUDA.


Le Garuda est un oiseau fabuleuxde de la mythologie indienne fils de Kashyapa et de Vinatâ et frère d'Aruna, le conducteur du char de Sûrya.doté d'un corps humain et d'une tête de vautour. Il est muni d'ailes et de serres puissantes. On le montre aussi avec un visage humain et un corps de vautour (Népal). Il symboliserait les enseignements ésotériques des Veda. Il est l'ennemi farouche des serpents Naga, c'est le vâhana ou véhicule de Vishnu.

Garuda peut aussi être vu comme un vautour mythique, ennemi aérien naturel des naga, serpents des eaux et de la terre. Mais Naga et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnu, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.
Garuda est l'emblème de l'Indonésie.

Les Quatre dignités : le tigre, le lion, le Garuda et le dragon,  sont les 4 qualités fondamentales de notre propre esprit.

Le Tigre apprécie la vie telle qu’elle est, chaque situation telle qu’elle se présente, au-delà des concepts, vertu capitale pour prendre de bonnes décisions.

Le lion des neiges est naturellement bienveillant, il nous enseigne la vertu de la discipline de faire passer les autres avant soi-même.

Le Garuda, parce qu’il se relie à la vérité de l’impermanence, est au-delà de la perte et du gain, de la peur et de l’espoir : il manifeste l’intrépidité.

Enfin, le Dragon représente l’énergie du non-ego : l’esprit qui connaît sa propre profondeur est capable de voir la brillance et la magie du monde.

LE TIGRE



LE TIGRE

Dans la culture asiatique, le tigre représente une des deux grandes forces de l’univers, l’autre étant le dragon. Le tigre a le pouvoir de commander le vent, et le vent est son compagnon constant. Le tigre est aussi un symbole chinois traditionnel qui signifie que le tigre ne dort jamais. Présenté par le Bouddhisme, le tigre représente la force, la noblesse, et le courage.


 LE DRAGON
  
Dans le bouddhisme, le Dragon est le véhicule de Vairocana, le bouddha blanc siégeant à l’est (ou au centre). Son trône soutenu par des Dragons dérive probablement du trône impérial chinois. Le Dragon turquoise est la monture d’un grand nombre de déités protectrices, de gardiens de trésors et de dieux la pluie et des orages. En tant que gardiens des trésors, les Dragons sino-tibétains sont les homologues des nagas indiens. Le terme tibétain druk (tib.brug) signifie aussi bien « dragon » que « tonnerre ». Le Bhoutan, royaume bouddhiste, se nomme Druk Yul (pays du Dragon). Ses habitants, les drukpas, tirent leurs nom de la lignée spirituelle drukpa kagyu, originaire du Tibet. Cette lignée fut établie par le sage Tsangpa Gyaré qui, ayant un jour observé neuf dragons disparaître dans le ciel près de Gyantsé, décida d’établir le monastère de Ralung. Dans le bouddhisme tibétain, la montée au ciel d’un groupe de Dragons est un signe de bon augure.


LE LION DES NEIGES



LE LION DES NEIGES.


 Le Lion des neiges règne sur les esprits locaux,(tib.gnyan)des himalayas, il est un animal légendaire du Tibet. Il incarne les valeurs de courage et de gaité et symbolise la vivacité,on le représente sauter joyeusement d'un pic enneigé à l'autre.Il fait parti des quatre dignités de la voie de Shambhala et un des quatre éléments avec le Dragon, le Tigre et le Garuda.

    « Le Lion des neiges réside à l'Est et représente la joie inconditionnelle, la tranquillité de l'esprit, la sérénité. Il a la beauté et la dignité qui découlent d'un corps et d'un esprit en parfaite harmonie. Le Lion des neiges possède la jeunesse, l'énergie vive de la bonté et un sens inné du plaisir. Parfois, le trône de Bouddha est représenté accompagné de huit lions des neiges, représentant dans cette situation les huit disciples-Bodhisattva de Siddharta Gautama Bouddha, le bouddha historique. Le Lion est associé au courage, à la domination des montagnes himalayennes et à la Terre  »

vendredi 23 octobre 2009

BENEDICTION ? SIGNE AUSPICIEUX ?



Bénédiction ? Signe auspicieux ? Libre à chacun de tirer une conclusion.
Comment interpréter cet étrange phénomène, marque, manifestation ou symbole produit par l’usure du temps et des éléments sur le tissu de ce loungta? Sans anticiper ni accepter une production du mental, s’il est un message authentique, alors souhaitons qu’il guide vers le dharma et sa compréhension, le plus grand nombre d’êtres humains.

Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements; ne croyez pas les mots,fiez vous au sens ultime, ne croyez pas à l’intellect,
fiez-vous à la sagesse.
 

Bouddha.
 

EXPLICATION DU CONTENU TEXTE ET DESSINS D'UN LOUNGTA.

                                                                    LOUNGTA.

Bouddha Primordial (OM MUNI MUNI MAHAMUNI SHAKYAMUIYE SOHA)
Tchenrézig (OM MANI PEME HOUNG)
Vajrapani (OM BENZA PANI HOUNG)
Vajrasattva (OM BENZA SATTO HOUNG)
Amithabha (OM AMI DEWA HRI)
Guru rinpoché (OM HA HOUNG BENZA GURU PEMA SIDDHI HOUNG)
Longue vie (OM AMARANA DZEMITAYE SOHA)
Tara (OM TARE TUTTARE TURE SOHA)
Namghié Ma (Vijaya ushnisha) (OM AMRITA A YUR DADE SOHA)
Sherab Nyingop song nga: (TADYATHA OM GATE GATE PARASAMGATE...)
Shimhamukha (AH GANG SA MA RANZA SHADARA SAMARA MARA YAPE)
Namo Ritchéma (OM MARUTSI MAM SOHA)

Suivis par des voeux de longue vie, pour une pensée juste, une bonne santé, force, loungta (chance ou bon karma), une bonne année (pluie, soleil, récoltes… équilibrés)

Aux quatre coins : Tchoung (Garuda = Dévoreur de serpents) Drou (dragon)
Sing (lion) Tar (tigre)

mardi 20 octobre 2009

CHEVAL DE VENT," LOUNGTA" en tibétain ".rlung-rta.



Le vent et le cheval sont tous deux porteurs du mouvement, le cheval sous sa forme matérielle et le vent sous sa forme éthérée. Les prières sont portées par le vent.

Le cheval transporte sur sa selle le joyau magique du "Chakravartin, il propage la paix, la prospérité et l'harmonie dans tous les pays qu'il traverse. Ces drapeaux sont fabriqués sur des petits carrés de tissu  en y imprimant des mantras, des prières et des symboles de bon augure aux couleurs des cinq bouddhas afin qu'une fois mis en place, ces bons vœux soient emportés par les "quatre vents". Le cheval représente les quatre aspects de l'énergie vitale de notre vitalité individuelle: "énergie vitale, santé, charisme et réussite". La pratique du rituel de ce cheval de vent célébré au levé du jour en lune montante purifie, en brulant des branches et de la poudre de genévrier, les canaux psychiques et apaise les esprits locaux.


samedi 10 octobre 2009

PAIX ET LIBERTE POUR LES PEUPLES OPRIMES DE L'HIMALAYA.


Un peu d'humour et de tendresse.


 Mes textes et citations de maîtres ou de grands sages tibétains, altruistes et inspirateurs, tentent de répondre à des questions fondamentales que se posent chacun d'entre nous. Peut être vous aideront ils à donner une orientation vivante spirituelle à votre vie. Richesse d'un patrimoine culturel millénaire, le Tibet est une manne féconde de sagesse spirituelle altruiste et d'amour infini universelle, il éclaire le monde et ne doit pas s'éteindre pour sombrer dans l'oubli. Nous devons tous nous mobiliser dans cette noble cause pour soutenir et encourager ce peuple admirable de la tyrannie cruelle du pouvoir chinois.Ouvrons notre cœur à la bonté et développons nos meilleures qualités humaines pour construire un monde de paix et d'épanouissement spirituel. En œuvrant tous dans un même élan de solidarité altruiste et généreux nous préparons et ouvrons les portes d' un avenir souriant de prospérité vers une paix durable pour la génération tibétaine actuelle et future en protégeant et préservant ainsi notre planète de ses richesses culturelles traditionnelles spirituelles millénaires.

ZEUPA.


Avec nos pensées, nous créons le monde.
Bouddha.


Plus nous sommes concernés par le bonheur des autres, plus nous construisons en même temps le nôtre.
Sa Sainteté Le XIVème Dalaï Lama.

mercredi 30 septembre 2009

ACCES AU JARDIN DU DHARMA.


PARTAGE CONVIVIALITE SERENITE.

Nous vous attendons au jardin du dharma,

10 Impasse de hollande Montreuil Juigné.

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Vos textes ou récits seront les bienvenus.

tél: 02 41 42 43 35
michelbellier@neuf.fr








Envie d' aller mieux, sourire, vivre pleinement 
le moment présent,

le bouddhisme et ses enseignements vous apportent peut être la réponse que vous attendez.

"JAMPA LEGDHEN LAMA"


ZEUPA.


EVENNEMENT A MONTREUIL - JUIGNE.

EVENNEMENT A MONTREUIL - JUIGNE.
6-7-8-Novembre 2009
conférence,enseignement et méditation

avec Jampa Legdhen Lama. 

né près de Darjeeling dans la vallée de l'Himalaya en 1974, Jampa Legdhen est un lama laïc, enseignant et traducteur du bouddhisme et de la culture tibétaine Himalayenne.
à l'âge de 8 ans il entre au monastère de Sera Jey en Inde du sud
où il étudie pendant plus de 20 ans auprès des grands maîtres tibétains.
la philosophie, la psychologie et l'ensemble des pratiques de méditation bouddhistes.
il est arrivé en France avec son maitre Khensur Rinpoché en 1997.
il est l'un des rares lamas tibétains parlant couramment 
et enseignant en français avec une méthode très contemporaine et authentique
dans différents centres et associations ainsi qu'en Europe.

Durant ces trois jours, il tiendra une conférence sur le bouddhisme en général
puis enseignera sur les thèmes de la méditation, de la philosophie
et de la psychologie bouddhiste.
Ces enseignements permettront à tout à chacun d'apprendre, d'une part,
à développer sa spiritualité pour son bien être et son bonheur,
à cultiver la compassion, la concentration et la sagesse,
et d'autre part, à réduire le stress et apprendre à gérer
ses émotions au quotidien.

mail: michelbellier@neuf.fr 

FICHE D'INSCRIPTION.

AVEC JAMPA LEGDHEN LAMA


dimanche 27 septembre 2009

DRAPEAU TIBETAIN.

Imprimez votre drapeau ou,
adhérez et soutenez l'association France Tibet,
visitez la boutique en ligne du site.


Message de France Tibet
pour tous les amis du peuple tibétain.

Un drapeau pour le Tibet libre.


"Symbolisme"

  1. Le triangle blanc au centre représente la montagne enneigée et symbolise le Tibet connu sous le non de Pays des Neiges.
  2. Les six rayons symbolisent les six tribus originelles du Tibet.
  3. Les rayons alternants rouges et bleus symbolisent la détermination des deux déités protectrices du Tibet de défendre les traditions spirituelles et séculaires du pays.
  4. L'une des déités protectrices, Nechung est coloré en rouge, tandis que l'autre, Sri Devi, est colorée en noir.
  5. Le soleil symbolise la liberté ainsi que le bonheur spirituel dont jouit le peuple du Tibet.
  6. La posture des deux lions des neiges symbolisent la victoire complète de la politique spirituelle et séculaire du Tibet.
  7. Les trois joyaux flamboyants tenus par les deux lions symbolisent la révérence du peuple tibétain envers les trois sources de refuge spirituel, soit le Bouddha, sa loi et la communauté monastique.
  8. Le motif circulaire à deux couleurs, tenus par les lions symbolisent l'adhésion volontaire aux dix vertus divines et aux seizes codes de la morale humaine.
  9. Le contour jaune symbolise l'épanouissement perpétuel du bouddhisme dans toutes les directions.

Rendez vous sur le site national France Tibet.


http://www.tibet.fr/

jeudi 24 septembre 2009

INSTITUT BOUDDHIQUE KAGYU-DZONG.



Institut Bouddhique Kagyu-Dzong

Le Temple tibétain inauguré le 27 janvier 1985 est construit dans l'enceinte de la Pagode du bois de Vincennes, siège de l'Institut International Bouddhique (fondé par Jean Sainteny)qui en assura la gestion.

- Dans cette enceinte de 8000 m2 située en bordure du lac Daumesnil dans le bois de Vincennes, se trouvaient déjà deux bâtiments d'une exceptionnelle qualité architecturale, vestiges de l'Exposition coloniale de 1931. Le plus important, ancien pavillon du Cameroun, a été restauré dès 1977 et transformé en Pagode destinée à l'exercice du culte. La restauration du second, ancien pavillon du Togo est prévue par la Ville de Paris ainsi que son aménagement intérieur en bibliothèque où seront réunis les textes les plus importants des diverses traditions bouddhiques.
C'est en 1980 que le Très Vénérable Kalou Rimpoché, qui venait de donner à la Pagode du bois de Vincennes, pour la première fois en Occident, la grande Initiation de Kalatchakra suivie par une très nombreuse assistance, rencontra Jean Ober, secrétaire général de l'Institut International Bouddhique qui souhaitait assurer les conditions d'une meilleure animation de cette enceinte.
Ainsi naquit le projet du Temple tibétain : des plans établis par un architecte français M. Jean-Luc Massot sur directives personnelles de Kalou Rimpoché.
Ils reçurent l'approbation de la Mairie de Paris et furent présentés à l'Administration de l'Institut International Bouddhique.
Le permis de construire était obtenu le 9 décembre 1982 par l'Association Kagyu Lama (association cultuelle type Loi 1905 présidée par Kalou Rimpoché) et la première pierre posée le 20 mars 1983 .
Les travaux ont duré moins de deux ans. Ils ont été réalisés par des entreprises privées et avec l'aide de nombreux bénévoles français ou étrangers.



"Pagode du bois de Vincennes", route de la ceinture du Lac Daumesnil 12e.
Métro:Porte Dorée ou Liberté.
Bus:PC ou 325 à patir du Métro St Mandé Tourelles,
arrêt Caserne des Gardes.
Itinéraire fléché depuis les stations de Métro.

samedi 19 septembre 2009

Paroles amérindiennes

Lien http://www.culture-amerindiens.com/
Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion, mais nous découvrîmes vite qu'il en existait un grand nombre.
Nous ne pouvions pas les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre.
Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne prenait plus sa religion au sérieux que ses lois.
Ils les gardaient à porté de la main, comme des instruments, pour les employer à leurs guises dans ses rapports avec les étrangers.
Nous avons donc décidés de garder les traditions ancestrales de notre spiritualité, considérant que leurs religions ne nous concernaient en rien.

jeudi 17 septembre 2009

Ici et maintenant dans le moment présent.

Les mains fermement jointes, je prie les innombrables bouddhas
qui résident dans toutes les directions,
d'allumer la lampe du dharma
pour le bien de tous ceux qui souffrent
dans les ténèbres de l' illusion.

lundi 14 septembre 2009

Citation de Sa Sainteté Le XIV ème Dalaï- Lama.

Ne vous attendez pas, en pratiquant le bouddhisme, à aussitôt voler dans le ciel, traverser la matière et connaître l' avenir. Le but principal de la pratique est de maîtriser son esprit, et non d'acquérir des pouvoirs miraculeux.

Sa Sainteté le XIV ème DALAÏ-LAMA

samedi 12 septembre 2009

NOUS SOMMES TOUS DES AVEUGLES,


A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour ou, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l'on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.

Bouddha

KUN PHEN LING

SCEAU de l'association,

ADRESSE de l'association

Association Kun Phen Ling - Terre du Coeur
18 rue des Reculettes 75013 Paris
Kpl.tdc@gmail.com 01.45.35.44.60
( parution au J.O. du 12.04.08 N° 1885 )

PRESENTATION de l'association

Association culturelle et artistique à but humanitaire, Kun Phen Ling Terre du Cœur a été créée par le vénérable Tenzin Penpa dans le but de venir en aide à son monastère d’origine, le Monastère Université Tantrique de Gyutö, un des deux monastères tibétains tantriques de l’école Gelupa et, par l’intermédiaire du monastère, d’apporter un soutien au village de Tenzingang dans l’Arunachal Pradesh, Etat isolé du Nord-Est de l’Inde.
Notre aide va actuellement en priorité à la maison de personnes âgées du village et s’étendra avec le temps aux autres habitants. Les moines sont les garants du bon emploi des dons que nous leur envoyons.
L’association dont le siège social est à Paris, est également représentée dans le Maine et Loire et dans l’Hérault par deux antennes dirigées respectivement par Mme S. Le Gall-Rivé et Mrs B.Long et Gelek Sangpo. Différentes activités nous permettent de récolter les fonds nécessaires à notre action: organisation de concerts, expositions, vente d’artisanat, création de mandalas, réunions d’information, conférences et enseignements de diverses pratiques tibétaines.

Renseignements et adhésion :
Vous pouvez nous soutenir en adhérant à l’association pour la somme de 15€
ou en faisant un don.
Votre chèque à l’ordre de:Association Kun Phen Ling - Terre du Coeur

Contact :
Kpl.tdc@gmail.com 01.45.35.44.60
18 rue des Reculettes 75013 Paris

Logo de l'association

VENERABLE GELONG TENZIN PENPA LA

Gélong Tenzin Penpa

est entré au monastère en 1973 dès l’âge de 9 ans.
Il a passé avec succès tous les examens
à l’Université Tantrique du monastère de Gyutö de l’école Gelougpa.
Il y a effectué toutes les retraites excepté celle de 3 ans pour une question de temps. Il a été Maître de chant et a enseigné jusqu’en 2005 la psychologie, le chant et l’art des mandalas pendant 17 ans aux moines d’autres monastères, destinés à devenir Geshés. Il pratique aussi l’astrologie tibétaine.
Il a également enseigné dans différents pays:
USA, Canada, Singapour en 1991, l’Australie en 1995, au Zanskar :
monastère de Jamling en 1997, et au Népal en1998.
Après avoir été administrateur du monastère de Gyutö de fin 1999 à la fin 2002
Il a participé avec un groupe de moines à des tournées de chant en Europe et au Japon ainsi qu’au spectacle « Lougta » de Bartabas au cirque équestre Zingaro de 2003 à 2005.
Depuis il vit en France pour transmettre les cultures bouddhistes et tibétaines afin d’ aider ses compatriotes exilés.

Gélong Tenzin Penpa

propose des rencontres d’initiation au bouddhisme, un enseignement pratiqué par toutes les écoles bouddhistes ( toun mong lam djiang ) et transmet les enseignements et différentes initiations liés aux déités et les spécificités de la tradition Gélugpa.
Chers adhérents, chers amis, Tashi delek,

Gelong Tenzin Penpa va commencer très prochainement à enseigner à Paris: cours de Tibétain et enseignement du Dharma suivi de méditation.
Les cours auront lieu le samedi après-midi :- 16h-17h30 cours de Tibétain
- 18h-20h enseignement du Dharma et méditation
Où ? À l'adresse ci-dessous pour commencer si nous ne sommes pas trop nombreux.
Si vous êtes intéressés, veuillez nous contacter.
A bientôt
Cordialement

--
Evelyne MARC
18 rue des Reculettes
75013 PARIS

Le bouddhisme

Le bouddhisme tibétain.

Le bouddhisme tibétain est l'un des grands systèmes de pensée et d'action orientaux, né en Inde au VIe siècle av. J.-C.
Il est fondé sur un triple socle appelé les Trois Joyaux : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha ( le fondateur du bouddhisme), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des fidèles pour certains, l'Ordre monastique pour d'autres).
La difficulté à définir le bouddhisme à l’aide de catégories classiques, fait qu’il est souvent considéré comme une « philosophie ou une religion. »
Être bouddhiste c’est méditer sur les trois joyaux (Bouddha, Dharma, Sangha). Méditer signifie se rendre disponible en calmant son esprit pour recevoir une influence qui éveille des qualités de sagesse.

Bouddha

Bouddha était un homme. Son enseignement ne comporte aucune révélation mais repose essentiellement sur sa propre expérience.

L’enseignement

Il s’agit, par ailleurs, d’une " religion " sans Dieu, dont l’objet est la délivrance de la souffrance. Bouddha, est parvenu à la libération de la souffrance.
C’est dans cet esprit que le Lama enseigne cette doctrine. Personne n’est obligé de croire. Mais ceux qui cherchent la libération sont invités à se familiariser avec cet enseignement et à le mettre en pratique.
La doctrine proprement dite repose sur l’énoncé des Quatre Nobles Vérités :
- la souffrance
- l’origine de la souffrance
- la suppression de la souffrance
- le chemin qui mène à la suppression de la souffrance " Duhkha " , qui veut dire souffrance, est un des mots qui revient le plus souvent dans cet enseignement. Ce qui ne signifie pas que l’on ne peut pas éprouver du plaisir et même de la joie dans la vie ! Mais comme rien n’est permanent, tout ce qui est né doit mourir, tout ce qui a un commencement doit finir. Tout est toujours en transformation, en train de devenir, comprendre que tout est éphémère produit une conscience apaisée.
Cet enseignement se traduit dans les faits par un détachement. La notion de libération suppose aussi de se libérer de la chaîne des renaissances. A ce sujet, il est important de bien comprendre la loi de cause à effet. " Notre destin est entre nos mains, il n’est ni dans celles de Dieu ni dans celles du Bouddha. "
Pour les bouddhistes le seul ennemi, est notre propre ignorance qui cristallise notre ego qui réagit vis-à-vis des phénomènes de ce monde avec avidité ou colère.

JAMPA LEGDHEN LAMA , enseignant et traducteur de la culture tibétaine. .


Jampa Legdhen Lama.

Né près de Darjeeling dans la vallée de l’Himalaya en 1974,
Jampa Legdhen est un lama laïc, enseignant, conférencier et traducteur
du bouddhisme et de la culture tibétaine Himalayenne.
À l’âge de 8 ans il entre au monastère de Sera Jey en Inde du sud
où il étudie pendant plus de 20 ans auprès des grands maîtres tibétains,
la philosophie, la psychologie et l’ensemble des pratiques
de méditation bouddhistes.
Il est arrivé en France avec son maître Khensur Rinpoché en 1997. il est l’un des rares lamas tibétains parlant couramment et enseignant en
français avec une méthode très contemporaine et authentique
dans différents centres et associations ainsi qu’en Europe.

Durant ces trois jours, il tiendra une conférence
sur le bouddhisme en général puis enseignera sur les thèmes de la
méditation, de la philosophie et de la psychologie bouddhistes.
Ces enseignements permettront à tout un chacun d’apprendre, d’une part, à développer sa spiritualité pour son bien être et son bonheur,
à cultiver la compassion, la concentration et la sagesse,
et d’autre part, à réduire le stress et apprendre à gérer
ses émotions au quotidien.

Jampa LegdhenLama tél.06 99 57 58 88
mail: jamdhelama@yahoo.fr