mardi 18 mai 2010

ASSOCIATION KUN PHEN LING

     Foncièrement je crois que les êtres humains savent en leur âme et conscience que les actes altruistes sont des instants qui restent rares mais révèlent toujours des trésors de joies simples très enrichissants pour nos frères tibétains victimes du pouvoir oppresseur dictatorial chinois ; emprisonnements, tortures, exécutions sommaires, tout cela au nom d’une mère patrie malheureusement représentative d’une nation soumise par la force, l’ intolérance et la violence pour sceller et maintenir une soit disant vie harmonieuse.

     Pour être pleinement heureux plantons une parcelle de notre cœur dans la fraternité vivante, c’est ici que se façonnent et se distillent  les cadeaux fertiles qui inspirent et répandent la paix, le partage et l’amour vivant. Sans cette générosité, il manquera toujours une partie de nous même pour construire ce monde meilleur. Chaque jour, les tibétains  luttent courageusement pour leur liberté et la sauvegarde de leur culture spirituelle, dans la non violence, avec l’espoir déterminé inébranlable de retrouver la liberté, cette liberté porteuse d’un message salvateur pour l’humanité entière, « une lumière de sagesse sur le monde ».
    
     Nous devons nous sentir responsables et intensifier nos efforts pour renforcer ce lien mystérieux qui nous unit au Tibet, murissons ensemble, apprenons à mettre un sourire sur chaque bienfait et engagement généreux dans ce monde aveuglé par l’égoïsme, le matérialisme,  et la soif de capitalisation qui tue la beauté de la vie et déstabilise le noyau familial.
     Regardons attentivement autour de nous, nous sommes tous liés à l’impermanence, notre vie est fragile, comptée, nul ne sait quand elle nous quittera, alors ne perdons pas de temps, œuvrons et maintenons cette lumière qui éclaire le monde de sa sagesse ultime.


  Si vous le souhaitez rejoignez nous au sein de l’association, là ou il n’y a ni premier ni dernier. Chacun est unique et merveilleux, seulement animé par ce même sentiment et cette valeur inaltérable qui est l'amour altruiste, sous l’égide de:

« TERRE DU CŒUR - KUN PHEN LING »
    
   
      Prenons conscience de l’infinie richesse de l’existence humaine et rassemblons-nous autour de notre très vénérable Gen Tenzin Penpa La.

Edité par Zeupa.

Renseignements et adhésion :
 

Vous pouvez nous soutenir en adhérant à l’association pour la somme de 15€
ou en faisant un don.
 

Votre chèque à l’ordre de: Association Kun Phen Ling - Terre du Coeur

Kpl.tdc@gmail.com 01.45.35.44.60
18 rue des Reculettes 75013 Paris

* Prénom                                  (obligatoire) :

* Nom                                       (obligatoire) :

* Adresse de messagerie        (obligatoire) :

   Numéro de téléphone :
 





                   

dimanche 2 mai 2010

VENTE DE MUGUET POUR L'ASSOCIATION KUN PHEN LING

 
Joyeuse et conviviale ambiance pour cette première vente de muguet
au profit de l'association KUN PHEN LING.
Que du bonheur comme le suggère la tradition 
et une recette de 170€
ce qui n'est pas négligeable pour un début.

samedi 20 mars 2010

C'EST LE SOL SUR TOUT REPOSE. BONJOUR PRINTEMPS.

      Yogi, ascète, bouddhiste, religieux de toutes confessions, si  ces pratiques diverses d’évolution spirituelle sont susceptibles de conduire, cultiver et atteindre la suprême sagesse, la paix intérieure la qualité de sainteté ou l’état de bouddha, l’essentiel  est d’agir pour le bonheur, le bien être du plus grand nombre dans le partage altruiste et la compassion, ceci est le fondement d’une vie spirituelle humaniste épanouie véritable signe de notre force intérieure  pour le bien de tous les êtres vivants. Ceci représente l’objectif majeur essentiel que sans cesse nous devons renouveler et enrichir pour œuvrer au respect et la liberté fraternelle des rapports entre les peuples. Avec cette clarté et qualité d’esprit altruiste, la méditation et la perspective de nos actes ont toutes les chances de réussir. Cette voie ne requiert pas d’appartenance ou d’adhésion  à une religion ou philosophie particulière mais l’intension d’évoluer dans une parfaite harmonie élémentaire et précieuse de l’existence humaine et un authentique respect de  cette relation avec la nature, là où nous vivons. Nous partageons tous la même  planète nous formons un tout avec  l’univers, nous ne sommes pas des êtres isolés  cela est une réalité liée à l’interdépendance et la nécessité de compréhension du bonheur et de la responsabilité simple de sagesse élémentaire. La seule chose qui importe, est de mettre en pratique ce que l’on croit si cela est bénéfique pour soi et bon pour les autres, dans le plus grand respect de l’éthique et des traditions respectives. S’imposer à l’image de missionnaire conquérant, porteur de message universel de vérité incontournable se présente comme le pire ennemi qui conduit au chaos, à la division, à la souffrance, détruisant des traditions culturelles parfois millénaires, a la même origine : le pouvoir aveugle de conquête et de puissance, l’attachement au moi, l’ego destructeur. Il n’existe pas de vérité universelle mais des vérités toutes bonnes à expérimenter et adapter à notre époque et mode de vie  pour cultiver l’ouverture d’ esprit qui n’a pas de réalité propre mais peut produire et générer des  actions bénéfiques pour les êtres humains attentifs en quête de bonheur. Compassion et sagesse importent plus que richesse matérielle et pouvoir individuel  tyrannique conquérant, consacrons nous à nos capacités et nos valeurs profondes de compassion agissante pour le bien d’autrui et le bonheur de l’humanité, cela constitue une vérité essentielle, paisible, incontournable pour l’utilité, la quiétude de tous les êtres humains et pour nos vies futures pour qui veut y croire. Nous avons la capacité de comprendre la nature de la conscience, cette lumière qui émane des grands maitres du Tibet mais réside là, en nous même dans notre cœur. Elle illumine le toit du monde et les peuples himalayens de compassion, univers de sagesse universelle et de paix fraternelle.

mardi 16 mars 2010

A TOUS MES AMIS DU JARDIN DU DHARMA.

                                                                               
  
Intelligence et cœur, ceci est la religion universelle.

       Ce texte souligne brièvement la période la plus importante de ma vie, il résume un épisode  exceptionnellement intime de complicité, d’enrichissement et de transformation spirituelle, avec mon grand maître et  ami  lama tibétain que je n’oublierai jamais. Celui-ci m’a guidé et permis de m’engager sur le sentier de la connaissance qui a mis fin à l’incertitude des obstacles extérieurs et intérieurs de mon existence, il m’a éclairé dans l'obscurité karmique négative de l’ignorance. L’attitude compatissante et le sens aigu subtil de l’intérêt d’autrui a toujours guidé en profondeur le très Vénérable Guéshé Samten Tharchin La vers la voie de l’état mental pur et l’objectif ultime de la libération. « Moksha ou Nirvana », état mental où toute émotion négative est expurgée. Guéshé La a généreusement et simplement dirigé l’exploration vers l’intérieur de ma conscience, cette clarté qui réside en nous même, véritable nature de notre esprit à son plus haut niveau. Nous avons tous la même capacité, certains la développe d’autres pas. Nos actions modèlent chaque situation et nous incitent dans la clarté des enseignements a pratiquer  plus sérieusement le dharma car nous avons en nous la capacité de méditer et comprendre la nature de notre conscience essentielle naturelle de la connaissance.

lundi 15 mars 2010

LETTRE DU TRES VENERABLE, FEU GUESHE SAMTEN TARCHIN LA.

Très Vénérable Guéshé Samten Tharchin La le jour de ses 74 ans.

A tous mes lecteurs, à ma famille à tous mes amis, je souhaite de vivre et partager 
un semblable parcours d' évolution spirituelle et d' amitié sincère afin de
transformer en profondeur l' esprit "car il est dans sa nature de s'adapter 
à ce qui lui est familier: la vraie nature de l'esprit". Nous devons utiliser
toutes les occasions de nous améliorer afin de vaincre l'ignorance et développer 
la compassion, cette porte intérieure qui donne accès au bonheur et met fin
à la souffrance dans ces temps difficiles.
Tous les évènements résultent de nos actions et engagements.

"Très Vénérable Guéshé Samten Tharchin La, 
jamais je ne vous oublierai."


Le Puissant a déclaré que s'appuyer sur un ami spirituel vertueux
permet l'accomplissement de la vie spirituelle.
Tout comme beaucoup ont obtenu la paix en faisant confiance au Vainqueur.
Remets t'en aux sages.


         Très cher Michel,

        Pour commencer, je suis très reconnaissant pour votre gentille lettre
et je suis si content d’avoir de vos nouvelles autant que d’avoir vu la photographie. 

J’ai pensé que je vous rencontrais en vrai. En même temps, je n’étais pas capable de vous répondre. J’espère que vous allez me pardonner.

        Je suis si heureux de recevoir votre gentil support financier. Je veux
encore une fois beaucoup vous remercier.

        Je suis si malchanceux depuis l’âge de 14 ans jusqu’à maintenant (74 ans).
Je n’étais pas capable de voir les membres de ma famille, qui sont au Tibet 

(maintenant ils sont
en dessous d’une province chinoise et très loin de Lhassa). En 2005, j’étais au Tibet j’étais si content de rencontrer toute ma famille et parents, mais ils étaient tous si modernes qu’ils ne
savaient pas beaucoup de choses sur leur religion, culture et traditions. Quand j’ai rejoint ma ville natale (Tibet), toutes mes familles et les villageois me demandèrent de rester au Tibet et me disent que je n’étais pas autorisé à aller en Inde. Car, en vieillissant, j’ai fait face à des problèmes, dans le climat Tibétain. Donc je suis venu ici, mais j’avais promis à mes familles et tous les villageois que je suis en vie (si je ne meurt pas, dans les années à venir), alors je reviendrai sûrement au Tibet. Je n’ai aucune famille ici mais, vous savez, mon disciple Penpa. Par qui, j’ai un nouvel ami, Vous. J’étais si heureux de vous rencontrez et je vous considère comme un nouveau membre de ma famille.

        Ici je suis bien et je prend soin de ma santé. Aussi, je prend des médicaments de temps en temps et je m’occupe de mes disciples dans leurs études et leurs pratiques. Ici nous avons beaucoup de moussons, maintenant nous avons du beau temps et nous adorons ça.

        Je vous ai envoyé ma photographie.

        J’espère que vous allez être heureux de me voir en photo. La photographie a été prise au début de mes 74 ans.

        Je suis très impatient de vous rencontrer en 2007 pour partager ma joie, chagrin, difficultés etc.. avec vous. J’ai toujours prié pour que ce jour (quand nous nous rencontrerons), arrive aussi vite que possible.

        Pour finir, encore une fois je vous remercie pour votre gentille lettre et aussi pour votre aide financière. Je prie pour que tout ce qui est en vous se réalise. Non seulement, je prie aussi pour votre santé, joie, paix et votre succès dans la vie.

                Amicalement

                Votre Ami du Dharma.

                                    Samten Tharchin.   

dimanche 14 mars 2010

SAGESSE DU MAITRE ET MAGNIFICENSE DE L'ESPRIT


Contempler le sourire de ce moine, méditer les paroles de ce grand maître 
sont deux chemins menant sur la même route: 
celle qui nous mène à la rencontre de notre
dimension spirituelle, même au delà du visible, 

ainsi la vie s' offre à nous dans toute sa splendeur.
    Nous devenons plus conscients, plus intelligents et plus aimants. Je vie
 actuellement ma plus belle aventure humaine au-delà de mes souffrances quotidiennes
et récolte les fleurs qui libèrent le parfum de la connaissance.
  

    Merci très vénérable Guen Tenzin Penpa La,
merci très vénérable Guéshé Samten Tarshin La,
vous ferez toujours parti de ma vie.
  
    Puisse ces fleurs de conscience inaltérables refleurirent éternellement 

dans notre coeur 
et s' il est au-dessus de nos capacités de faire mieux, soit, 
 mais si cela est à notre portée, nous devons absolument le faire et
mettre en pratique ce que l' on croit,
 pratiquer avec sincérité. Nous devons commencer dès maintenant à
développer notre mérite: et désirer être bénéfique à autrui.
Merci Joanna.

mercredi 9 décembre 2009

Le mandala



 Le mandala
En tibétain, mandala se dit "Kyil-Kor", ce qui veut dire à peu près centre-périphérie. Alors que le pourtour est perceptible par les sens et se définit dans le temps et l'espace, le milieu, le centre reste un mystère - intemporel, sans espace, échappant à toute représentation. Dans le bouddhisme tibétain, ce milieu mystérieux représente le commencement et la fin de tout ce qui est. Avec son langage imagé, le mandala est donc une carte géographique pour la compréhension de l'univers et en même temps du paysage intérieur de l'âme humaine.
Partis de l'Inde, le mandalas est aujourd'hui un mode de méditation et un art pratiqué dans le monde entier. Le mandala est une création géométrique généralement  symétrique élaborée autour d'un point central qui s'inscrit dans un cercle et situe son réalisateur et méditant par rapport à l’univers c'est-à-dire en son centre.
Son origine est spirituelle et cosmique. Il reflète la structure concentrique de l'univers. A l'origine, le mandala  contient des représentations des divinités du Bouddhisme et peut  inclure des représentations d'animaux, de lettres, de monstres, de dieux, ordonnancées dans un cercle. Il signifie littéralement "cercle" en sanskrit mais il désigne plus largement un objet de support pour concentration la et méditation. Le mandala est le miroir de la structure concentrique de l'univers contenant  la représentation des déités bouddhiques.
Il existe deux sortes importantes de mandalas : le mandala du bouddhisme et le mandala du tantrisme. Dans les deux cas il est la représentation cosmique de l'univers et des dieux.
En résumé il s’agit d’une figuration à connotation ésotérique et universelle destiné à permettre à son réalisateur ou à ceux qui l’observent avec concentration, de restaurer la véritable nature de leur esprit au sein de l'univers. Les plus connus sont le Guhyasamaja, le Kalâchakra, le Bardo, la Roue de la Vie, ceux d'Hevraja, Chakrasamvara,
Mis en œuvre et selon des règles très précises, il réalise comme support de méditation l'évocation d'une déité ou divinité sous la direction d'un lama détenteur de la tradition impliquée. Pour concrétiser l'impermanence des choses et des phénomènes, il est détruit après le rituel, et la coutume veut qu'on le disperse dans le cours d'eau le plus proche.
Le mandala est composé d’éléments multiples circulaires et carrés; il en existe cependant qui ne sont formés que d'un genre de contour, soit circulaire, soit carrée. Il en est de très simples  (avec un idéogramme, une fleur de lotus, un vajra...) comme de très complexes (avec des centaines de bouddhas, de divinités, toute une lignée de lamas...), des monochromes et des richement polychromés; on en trouve des quadruples sur le même Tangkha ou la même représentation et cas extrême, des mandalas de mandalas (4 + 1 central).
Normalement, trois cercles concentriques (celui du Kalâchakra en compte 6) englobent la représentation centrale carrée. Ils symbolisent les trois corps : Dharmakâya - Sambhogakâya - Nirmânakâya, à savoir ceux essentiel, de rétribution et de transformation,  ou, selon une autre vision : la naissance spirituelle, l'éveil et la connaissance.
La représentation carrée (parfois circulaire) englobée dans des cercle sont sensés définir le «temple de l’être humain». Cette représentation dispose de quatre portes situées aux 4 points cardinaux « en n'oubliant pas qu'on rentre par l'Est » et d'un rond ou carré central où la déité / divinité, à laquelle le mandala est dédié, figurant dans ses attributs habituels. Ces portes symbolisent les quatre libérations, ou moyens de vider l'esprit de toute pensée « en entrant à l'est » pour réaliser le Samâdhi au nord.
Dans l'iconographie tibétaine, on trouve couramment des mandalas dédiés aux cinq Jinâs ou principe cosmique de Sagesse appelés aussi confusément par amalgame avec la méditation, Dhyani-bouddha. Ils sont respectivement :
- Aksobhya à l'Est - Mi-bskyod (khrugs)-pa - Colère - sagesse du grand miroir / âdarça -  éveil spirituel - Est - prise de la terre à témoin - la forme ou rûpa - nains ailés, les kimnara ou l'oiseau Garuda - Kanakamuni  / Vajrapâni - sceptre de diamant - eau - bleu - Buddhalocanâ - on lui associe aussi Prajñâ-pâramitâ - bîja  y  ou hum - localisé dans le coeur, il correspond au toucher et la peau
- Ratnasambhava au Sud - Rin-c'en-agbyun-gnas - Orgueil - sagesse impartiale et de l'identité / samatâ- l'ascèse - Sud - geste du don ou de la perfection du don - les sensations ou vedanâ - le cheval - Kâshyapa /  Ratnapâni - les joyaux - terre - jaune - Mamakî - bîja ra ou svâ - localisé dans le nombril, il correspond à la vision  et à l'oeil
- Amitâbha / Amitayus - 'od-dpag-med / ts'e-dpag-med à l'ouest (direction de la Terre Pure) - Avidité - sagesse de l'intuition du particulier, de la discrimination / pratyaveksanâ - discernement - Ouest - geste de méditation - les perceptions ou samjñâ - le paon - Avalokiteshvara / Padmapâni - le lotus - rouge - Padaravâsinî ou Pândarâ - bîja ba ou ha - localisé dans la bouche, il correspond au goût et à la langue
- Amogasiddhi au Nord - Don-yod-grub-pa - jalousie - sagesse de la pratique parfaite / krityânusthâna - entrée dans le Nirvâna - Nord - geste d'apaisement, d'absence de crainte - la volition ou samskâra - l'éléphant - Maitreya / Visvapâni - le vajra croisé - vert - Samayatârâ  ou Aryatârâ - bîja i ou hâ - localisé dans les jambes, il correspond à l'odorat et au nez
- Vairocana au Centre Rnam-par-snang-mdsad - Ignorance - sagesse de l'essence du Dharma / suviçuddhadharma-dhâtu - les moyens de salut  - le zénith ou le centre du mandala - geste de la mise en route de la roue de la Loi - la conscience ou vijñâna - le lion - Krakucchanda / Samantabhadra - la roue de la Loi - éther - blanc - Vajradhâtisvarî soit Nâyikâ, Nairâtmyâ... - bîja  a ou om - localisé dans la tête, il correspond au son et à l'oreille. Dans le bouddhisme ésotérique tibétain ou du shingon, il est remplacé par Vajrasattva, sa parèdre peut être alors soit Târa soit Vajra-dhârîvishvarî.
Ils sont censés représenter les remèdes aux cinq poisons ou la réalisation du corps, de la parole, de l'esprit, de la conscience primordiale et de la félicité suprême. Ils sont symboliquement associés aux portes et au centre des autres mandalas, même s'ils ne sont pas réellement représentés. En fin de compte, ils constituent l'exemple du processus de progression et de réalisation contenu dans les mandalas.
il existe des mandalas en trois dimensions, dont certains sont construits en métal - de l'argent le plus souvent - représentent le Mont Méru. Par ailleurs, pour ceux qui fréquentent les temples tibétains, le plus connu est celui du rituel des pujas, constitué de récipients circulaires concentriques et remplis de riz.
« Tant que l'homme n'a pas compris le Silence, il n'a pas communié avec l'Esprit universel et n'est point descendu aux sources de son être »
Il faut éliminer avant tout la confusion et l'agitation chaotique de son mental pour accéder au centre du mandala. De ce fait, le méditant se rend alors maître du "reflet intérieur». « Sois à toi-même ton propre refuge, » ayant appris à te gouverner toi-même : nous avons tous en nous la nature de Bouddha. La méditation est une réintégration de l'être en lui-même. Se changer d'abord soi-même pour changer sa vision du monde. C'est à cela que tend la contemplation attentive et concentrative de tout mandala, naturel ou artistique.