Le bouddhisme tibétain.
Le bouddhisme tibétain est l'un des grands systèmes de pensée et d'action orientaux, né en Inde au VIe siècle av. J.-C.
Il est fondé sur un triple socle appelé les Trois Joyaux : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha ( le fondateur du bouddhisme), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des fidèles pour certains, l'Ordre monastique pour d'autres).
La difficulté à définir le bouddhisme à l’aide de catégories classiques, fait qu’il est souvent considéré comme une « philosophie ou une religion. »
Être bouddhiste c’est méditer sur les trois joyaux (Bouddha, Dharma, Sangha). Méditer signifie se rendre disponible en calmant son esprit pour recevoir une influence qui éveille des qualités de sagesse.
Bouddha
Bouddha était un homme. Son enseignement ne comporte aucune révélation mais repose essentiellement sur sa propre expérience.
L’enseignement
Il s’agit, par ailleurs, d’une " religion " sans Dieu, dont l’objet est la délivrance de la souffrance. Bouddha, est parvenu à la libération de la souffrance.
C’est dans cet esprit que le Lama enseigne cette doctrine. Personne n’est obligé de croire. Mais ceux qui cherchent la libération sont invités à se familiariser avec cet enseignement et à le mettre en pratique.
La doctrine proprement dite repose sur l’énoncé des Quatre Nobles Vérités :
- la souffrance
- l’origine de la souffrance
- la suppression de la souffrance
- le chemin qui mène à la suppression de la souffrance " Duhkha " , qui veut dire souffrance, est un des mots qui revient le plus souvent dans cet enseignement. Ce qui ne signifie pas que l’on ne peut pas éprouver du plaisir et même de la joie dans la vie ! Mais comme rien n’est permanent, tout ce qui est né doit mourir, tout ce qui a un commencement doit finir. Tout est toujours en transformation, en train de devenir, comprendre que tout est éphémère produit une conscience apaisée.
Cet enseignement se traduit dans les faits par un détachement. La notion de libération suppose aussi de se libérer de la chaîne des renaissances. A ce sujet, il est important de bien comprendre la loi de cause à effet. " Notre destin est entre nos mains, il n’est ni dans celles de Dieu ni dans celles du Bouddha. "
Pour les bouddhistes le seul ennemi, est notre propre ignorance qui cristallise notre ego qui réagit vis-à-vis des phénomènes de ce monde avec avidité ou colère.
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